Un Olympico qui ne donne rien
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Le match des Olympiques s’est soldé hier soir par un match nul. A Gerland, les lyonnais- actuellement deuxièmes au classement, n’ont pas su trouver la faille face à des marseillais très au point défensivement. Reste que ce 0-0 a dû en frustrer certains, le match allé ayant été brillamment remporté par les gones 4-1.
Un résultat qui ne satisfait personne
Le partage des points entre l’OL et l’OM hier soir n’aura satisfait aucune des deux parties. Lyon est toujours rétrogradé à quatre longueurs du PSG, seul leader du championnat. Quant à Marseille, il est toujours sous pression, Saint-Etienne (4ème), Nice (5ème) et Lille (6ème) se disputant une lutte sans merci pour figurer en Europe la saison prochaine. Et pourtant, cet Olympico était rempli de promesse, lui qui opposait le deuxième et le troisième de notre championnat. D’ailleurs, sur les dix derniers matches disputés entre ces deux équipes, au moins 3 buts avaient toujours été inscrits. Cette rencontre des deux Olympiques a donc été plutôt ennuyeuse, sans occasion franche, très fermée.
Pour Marseille, cela sera un bon point de pris. Pas pour Lyon, qui relégué à 4 longueurs du PSG, n’a plus vraiment son destin entre les mains.
Conscients qu’ils pouvaient combler leur retard sur le PSG, Lyon et Marseille ont pourtant manqué de folie dans le jeu. Un pressing marseillais très haut à rapidement handicapé les lyonnais en début de match. Incapable de trouver des intervalles dans le dos des défenseurs, les gones ont cruellement manqué d’inventivité, un peu à l’image de son homme fort Lisandro Lopez, inexistant de la 1ère à la 90ème minute. Marseille a davantage porté le danger que son adversaire du soir. Vercoutre a réalisé une parade déterminante face au sénégalais Sougou dès la 8ème minute alors qu’André-Pierre Gignac a fait trembler les filets lyonnais à trois reprises en première mi-temps.
La main litigieuse de Bisevac
A la reprise, Lyon n’eut d’autre choix que de se faire violence. Fofana fut remplacé par Grenier, qui fit une entrée très convaincante au milieu de terrain. Stève Mandanda, qui passa quarante-cinq premières minutes assez calmes, dut s’employer à deux reprises face à Umtiti (68ème) et Malbranque (69ème). Les marseillais s’étaient même fait peur lorsque Gomis arma une frappe puissante à la 67ème minute, malheureusement hors-cadre. L’OM eut d’autres chances d’ouvrir le score. André Ayew tenta ainsi une frappe légèrement trop croisée à la 73ème minute. Mais le moment fort de la rencontre fut la main visiblement volontaire de l’ancien parisien Bisevac dans la surface de réparation lyonnaise (80ème). Le corps arbitral jugea qu’il n’y avait pas faute alors qu’il y avait bel et bien une erreur de commise. Mais cela n’intéresse pas Michel Platini, qui n’aime décidément pas les vidéos…
Pour Marseille, cela sera un bon point de pris. Pas pour Lyon, qui relégué à 4 longueurs du PSG, n’a plus vraiment son destin entre les mains. Et si l’issue du championnat s’était jouée hier soir ?